Le plus beau cadeau de notre association, le jeudi 22 août, le jour même de son anniversaire, nous avons eu le plaisir de nous retrouver, à plus de 200, pour fêter dignement les 100 ans de notre amie LINE.
Non seulement c’était une fête pour nous tous mais l’amitié, la reconnaissance, le plaisir d’être ensemble et surtout la joie de la voir ici, épanouie, resplendissante pour ses 100 ans de vie, soit un siècle.
LINE, il faut bien le dire, est, non seulement un exemple pour nous tous, mais c’est aussi une figure de l’URE car elle a su nous montrer la présence de son combat dans une vie très animée et dans le cadre de l’URE elle a su mettre en valeur son amour de la poésie en étant l’une des figures les plus représentatives pour nos fêtes de fin d’année.
Il faut la voir déclamer ses poésies avec un talent digne d’une actrice et surtout il faut mettre en valeur sa mémoire : nous envoyer, « APRES LA BATAILLE » de Victor Hugo, sans papier, ou bien le merveilleux poème de Rudyard Kipling « TU SERAS UN HOMME, MON FILS » c’est un exploit. Pensons aussi au poème de Francis Blanche « LE BERGER » dont beaucoup ont oublié qu’il est aussi celui qui écrivit « ETRANGER AU PARADIS », que LINE nous envoie, avec un certain talent et une malice qui la caractérise.
Nous étions donc plus de 200 avec la présence de Francis CHOUAT qui n’était pas le moins ému de nous tous. C’est avec émotion qu’il félicite LINE pour cet anniversaire et qu’il lui remis, au nom de la Mairie, non seulement un merveilleux bouquet mais sachant la passion de LINE pour la poésie deux livres sur ce thème. L’un de la pléiade une anthologie de poésie par André Gide, l’autre, composé d’un poème par jour pour une année de 365 jours.
Je suis sur et certain que LINE se fera un plaisir d’en lire un chaque soir.
Nous avons aussi le plaisir d’accueillir trois de ses enfants ainsi que son petit-fils.
C’est à Andrée et Jacqueline que revint le privilège de lui remettre un bouquet de 100 roses, une rose par année au nom de notre association car la complicité entre ses deux amies est grande pour un nombre incalculable de fêtes de fin d’année réalisées ensemble, sans oublier la chorale où LINE excellait.
Félicitons l’équipe de la cuisine centrale, Béatrice et Corinne qui nous ont concocté un repas, non prévu, et n’oublions pas que la Mairie a joué le jeu puisque le Maire nous a offert le vin d’honneur et que la pièce montée, avec 700 choux, a été réalisée par l’équipe de la cuisine centrale.
Un coup de chapeau à toute l’équipe présente, ce jour là, avec nos amies Corinne et Josiane qui nous servirent un repas des plus réussi.
N’oublions pas l’excellente décoration du restaurant à l’actif de l’équipe de l’URE ;
Jacqueline a eu la bonne idée, avec la complicité d’Andrée, de retrouver quelques chansons jalonnant la vie de LINE et c’était un plaisir de vous voir tous chanter ces airs qui ont marqué tant de vies.
La fête se termina par un après-midi dansant avec l’orchestre de Fred KOLHER qui nous fit découvrir un magnifique chanteur aussi à l’aise dans les chansons de Ballavoine que dans le célèbre Caruso.
Seul reproche, 50 % des personnes sont parties, mais c’est un des mal de notre siècle, la sono était trop forte.
Personnellement, de mes 12 ans de présence à l’URE, je pense que, comme vous tous, les 100 ans de LINE resteront dans notre mémoire et compteront dans les annales de l’URE parmi nos plus belles réussites.
Pierre MAZE
P.S : Une surprise vous attendait en la présence d’une silhouettiste digne de Montmartre qui réalisa des profils des plus ressemblants qui vous ont surpris et ravis, certains ont même voulu la payer alors que c’était un cadeau de l’URE pour les 100 ans de LINE
Pour votre plaisir le poème que nous a déclamé LINE :
Le berger écoute le vent,
Le berger compte les étoiles,
Le berger regarde le temps,
Grisailler son manteau de toile.
Le berger confie son troupeau,
A l’épaule de la montagne,
Le berger joue de son pipeau,
La voix du torrent l’accompagne.
Mais par les longues nuits d’été,
Couché, seul, sur le dos, dans l’herbe,
Compagnon de l’éternité,
Le Berger…
Le Berger…
S’emmerde.
