7H00 – Départ par un temps clément pour une escapade au Havre ; nous sommes 49 pour cette sortie.
LE HAVRE
Depuis le 15 juillet 2005, LE HAVRE, ville reconstruite par Auguste PERRET est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Située en Normandie, sur la route qui mène du Mont Saint Michel à Etretat, nous découvrons une ville unique en bord de mer à l’architecture résolument moderne.
Premier port de croisières français en Manche-Atlantique, Le Havre s’est positionné depuis plusieurs années pour pouvoir accueillir les plus grands paquebots et devenir tête de lignes pour de prestigieuses compagnies de croisières.
Le Havre, port de croisières et ville touristique : c’est une réalité aujourd’hui avec, pour preuve, l’augmentation constante du nombre de nuitées dans les hôtels havrais, de même que celui des paquebots de croisières fréquentant ce port.
Le nombre d’escales est passé de 70 en 2010 à 135 en 2013, avec une croissance du nombre de passagers de l’ordre de 40 % chaque année.
Ce sont plus de 200 000 passagers et membres d’équipage qui auront visité la ville et contribué à son essor économique d’ici la fin de l’année 2013.
Une conséquence directe de la création, en 2010, du Terminal Croisières, équipé des installations nécessaires à l’embarquement et au débarquement de milliers de passagers, et qui sert désormais de tête de ligne pour des compagnies telles que la Royal Caribbean, Costa, Cunard, MSC, Windstar et Oceania cruises. Le port du Havre renoue ainsi avec son prestigieux passé transatlantique.
Tour panoramique en autocar avec un guide de l’Office de Tourisme
Nous arrivons avec beaucoup de brouillard à l’Office de Tourisme où nous attend Franck (le commercial de l’Agence Fraizy) pour une petite pause croissants, car nous devions déjeuner assez tard et vu les conditions météorologiques, la promenade en bateau dans le port est annulée. Donc nous pourrons aller déjeuner plus tôt.
Nous partons avec Lise, guide de l’Office de Tourisme qui nous commente l’histoire de la Ville qui a été complètement rasée pendant la dernière guerre et de sa reconstruction, mais surtout, avec trois arrêts spécifiques, nous parle de différents tableaux d’impressionnistes, tels que :
- « La pointe de la Hève à marée basse »,
- « La Plage de Saint Adresse par temps gris » de Claude Monnet
- « l’Entrée des jetées au Havre par gros temps » d’Eugène Boudin appelé « le père de l’impressionnisme ».
Ce fut intéressant.
Pause déjeuner au restaurant « La Taverne Paillette » en centre-ville
Vers midi, le temps s’est levé ainsi que le soleil et nous nous sommes rendus au restaurant où nous avons déjeuner d’un délicieux repas de bord de mer : huitres, raie aux câpres et pour terminer une délicieuse crème brûlée. Toutes les personnes présentes ont été ravies.
Visite du Musée d’Art Moderne André Malraux
Nous nous sommes rendus ensuite au « MUMA » – Musée d’Art Moderne André Malraux, pour une visite libre d’environ une heure.
Inauguré en 1845, le premier musée du Havre appartient à la seconde génération des musées créés en France au XIXe siècle.
Premier grand musée construit dans la France de l’après-guerre, le musée du 
Havre se distingue par une esthétique de la transparence et de la légèreté qui en fait un chef-d’œuvre de modernité
Situé au bord de la mer, le Musée d’art moderne André Malraux — MuMa Le Havre offre une architecture entièrement dédiée à l’espace et à la lumière. La situation exceptionnelle du bâtiment est soulignée par Le Signal, sculpture d’Henri-Georges Adam, qui encadre de béton un morceau du paysage maritime qui a inspiré nombre d’artistes présents dans les collections du musée.
Ancré au Havre, ville qui a vu naître ou grandir des artistes tels Monet, Dubuffet, Friesz, Dufy et Braque, le MuMa, inauguré en 1961 par André Malraux, est réputé pour ses collections de la fin du XIXe et du XXe siècle (œuvres impressionnistes et fauves, fonds d’atelier de Boudin, legs de Marande).
La récente donation, par Hélène Senn-Foulds, de la collection rassemblée par son grand-père Olivier Senn au début du XXe siècle, fait du MuMa l’une des plus importantes collections impressionnistes de France. Ainsi, le musée présente aujourd’hui au plus grand nombre, des œuvres de Renoir, Pissarro, Sisley, Degas ou encore Courbet et Corot.
Promenade commentée en bateau dans le port
Pour terminer notre journée et comme il faisait très beau, nous avons pu faire notre promenade commentée en bateau dans le port où nous avons découvert la diversité des activités portuaires et les différents types de navires qui sont utilisés : pétroliers, huiliers, minéraliers, porte-conteneurs en passant par l’écluse François 1er ainsi que les postes de servitudes : station de pilotage et de remorquages.
Enfin, un tour devant la plage pour découvrir la Ville vue de la mer.
17H45 – Nous reprenons notre car pour rentrer sur Evry.
Merci à l’U.R.E. et à Yvette pour cette belle journée
Monique HAULOY
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UN RETOUR AUX SOURCES
Et ben, j’va vous l’dire, j’étais bien content de passer avec vous une journée au Havre, à 30 kms de Saint Romain de Colbosc, pays où je suis né, et dans la charcuterie de mon grand-père où mon père, ma sœur et moi avons vu le jour.
Malheureusement, malgré toutes les démarches, il n’y a point de plaque dans ce bourg, premier canton de France (c’est Félix Faure qui l’a dit) où j’avais créé une Maison de Jeunes, maison pour tous qui existe toujours depuis plus de 55 ans et où le paternel m’a dégouté du sport à vie en étant, à plus de 20 ans, Président d’un Club de footeux. Mais revenons à l’excursion.
Le soleil était là dès le matin au départ d’Evry et patatras, dès Rouen le pot de chambre de la Normandie, de la brume, de la brume, de la brume…… c’est tout juste si on voyait la petite Yvette qui était assise à côté de moi.
Et sans encombre, mais dans le flou artistique si célèbre en Normandie nous sommes arrivés à bon port (c’est le moment de la dire) sur le Boulevard Maritime où Franck, le voyagiste, nous attendait avec des croissants de …. Savigny sur Orge (ils ont bien supporté le voyage). Et nous étions 50 sur le trottoir de l’Office de Tourisme à déguster ce petit déjeuner improvisé pour nous faire avaler que le petit train était supprimé et que la visite de la Ville du Havre allait se faire en car. Et ce, à la grande joie des mouettes qui ont fait le nettoyage après.
Lise, la conférencière, nous a rejoints et la visite a commencé et, entre nous, il fallait aimer la peinture et suivre avec attention ses propos car nous rentrions en pleine évocation de l’impressionnisme étant donné l’hommage que le Musée André Malraux réserve depuis quelques semaines à Eugène Boudin. Heureusement d’ailleurs qu’à chaque arrêt, nous pouvions faire connaissance avec un tableau de ce peintre et de ses contemporains car de toute façon on était dans le brouillard. On n’a rien vu de la Ville ni du Port du Havre !!!!! C’était impossible.
Quelques mots sur Sainte-Adresse, la capitale de la Belgique pendant la première guerre mondiale et son célèbre pain de sucre, symbole pour les marins de l’arrivée au port. J’avais d’ailleurs gagné un pari, en affirmant que, tout comme à Rio de Janeiro, il existait un pain de sucre qui dominait Le Havre, et, et, et ……………….. j’ai gagné un gueuleton au restaurant chinois (un de plus, dans ma cantine).
Il faut dire que nous n’avions pas de chance car de l’endroit où nous étions, c’est la plus belle vue du Havre et quand il fait beau, il faut voir le nombre de surfeurs qui évoluent dans les vagues, c’est impressionnant.
Quelques tableaux plus loin nous sommes aux pieds de l’Eglise Saint Joseph, église en béton dans le même style que les immeubles voulus par l’architecte Auguste Perret et qui dominent tout le Havre.
A cause du temps, patatras, la brume étant toujours là, la visite du Port, on annula ……… Alors nous nous précipitâmes avec une heure d’avance à la Taverne Paillette dont j’ai connu, quand j’étais petit, l’usine située en face du restaurant et où tous les havrais s’approvisionnaient de ce breuvage : « La Bière Paillette ». Alors là, repas de gala : six huitres de première qualité et surtout en plat principal, une excellente raie au beure fondu ou à la crème (because la Normandie) et aux câpres. Certains l’ont trouvé « sauteuse » mais pour la plupart d’entre nous, ce fût un régal et comme dessert, une imposante crème brûlée qui nous a enchantée.
Et miracle, j’avais demandé que l’on fasse une prière dans le car, dès 9h du matin, et à 1h et demie le soleil est de nouveau de la partie.
Alors en route pour le Musée André Malraux et la magnifique rétrospective consacrée à Eugène Boudin. Et, oh !….. la vache, un mur entier consacré à ce bel animal, symbole de la richesse normande, bien qu’elles soient aussi bretonnes ou limousines, mais je peux vous l’dire, y en avait pour du pognon.
Mais, quel beau Musée et surtout dédié à l’impressionnisme mis en valeur dans ce lieu, avec des toiles splendides d’Eugène Boudin.
Comme prévu, avec le soleil, embarquement pour la visite du Port et on était tous Baba ; impressionnant notre petit bateau au pied d’un porte-conteneur qui se dresse à côté de vous, un immeuble de plus de dix étages, quel effet !!!!!!! Quelle belle ballade que celle du port du Havre avec cette immense écluse François 1er. Il faut reconnaître également que les deux ports de plaisance avec leurs alignements impressionnants de voiliers, flattent l’œil.
N’oublions pas également, et nous ne l’avons pas visité, le Port Pétrolier du Cap d’Antifer, un des premiers mondiaux.
Ombre au tableau, nous étions envahis dans le bateau par des « Germains ». Yvette, Monique et moi étions au premier rang et au premier plan, que des Allemands. C’est historique, quand ils occupent la place, on a du mal à les dégager.
Et ce fût le retour, joie d’avoir passé un bon moment, d’avoir vu un beau Musée, d’avoir bien mangé et dans le fond, avec un beau temps « NOUS AVONS FAIT UN BON VOYAGE ».
Pierre MAZE