Il fallait être courageux pour attendre le bus dès 5h du matin. Nous partons donc pour une visite au Zoo d’Amnéville
Heureusement et contrairement à ce que la météo prévoyait, nous avons eu du beau temps presque toute la journée. Moment important avec une hôtesse de premier choix mais précédé d’un grand jeu de piste pour découvrir l’entrée du Zoo. Il est vrai que nous avions un couple de chauffeurs qui se chamaillait constamment, ne maitrisait pas à fond toutes les possibilités de ce car de luxe et qui nous ont obligés à repartir aux environs de 17h ; ce qui nous a fait manquer le spectacle des Rapaces. Il est vrai qu’il tombait des trombes d’eau et qu’il fallait être bien abrité sur ces gradins, en plein air, pour profiter du spectacle.
Deux éléments positifs, heureusement, l’accueil et la qualité du repas : une délicieuse quiche lorraine (on ne pouvait pas ne pas en avoir) digne de la tradition de nos grands-mères et le spectacle grandiose du « TIGER WORLD ». Impressionnant ces fameux tigres blancs, surtout quand le dompteur en a fait se dressé un sur les parois de la cage de sécurité.
Un peu d’histoire
Le Parc Zoologique d’Amnéville est la réalisation d’un rêve d’enfant : la passion du monde animal, Michel LOUIS la reçut comme un coup de foudre à l’âge de 4 ans en visitant la ménagerie d’un grand cirque français. Enfant, adolescent, puis étudiant, Michel passait tous ses temps libres dans les zoos, bien décidé à monter le sien, un jour.
L’idée du “Zoo d’Amnéville” remonte à 1978. Il faut dire que le projet ne rencontra, au départ, que scepticisme et hostilité : personne n’y croyait hormis le docteur Jean KIFFER qui fut le seul bouclier de Michel LOUIS et Jean-Marc VICHARD, ces deux jeunes fous qui osaient aller à contre-courant ! Mais la détermination de Michel et Jean-Marc vint à bout de toutes les difficultés, et le 28 juin 1986 le Parc Zoologique d’Amnéville ouvrait ses portes.
Depuis une politique offensive en matière de communication et d’investissements a permis de construire des installations nouvelles, de plus en plus audacieuses.
En 2016, le zoo s’étend sur 18 hectares, compte 2.000 animaux originaires des cinq continents et appartenant à 360 espèces différentes. Il emploie de 130 à 220 salariés suivant la saison, et le nombre annuel de visiteurs dépasse les 600.000.
Quelques chiffres
Imaginez ce que représente l’entretien de 2.000 animaux allant des perroquets aux flamants et aux condors des Andes, des singes aux girafes, des tigres aux éléphants d’Afrique et aux crocodiles !
Chaque jour, nos pensionnaires consomment : 600 kg de viande (boeuf et poulet), 300 kg de poissons, 600 proies décongelées (rats, souris, poussins, cailles, lapins), 1 tonne de foin et fourrages variés, 200 kg de céréales, 500 kg de graines et granulés spécifiques, 700 kg de fruits et légumes, biscottes et pain d’épices, 100 pièces de salade, du lait, des oeufs, des vers de farine, de la confiture, du miel, etc… Chaque espèce reçoit des compléments vitaminiques et minéraux.
Quatre fois par an au moins, les animaux sont vermifugés et des analyses coprologiques sont réalisées. Les locaux sont nettoyés quotidiennement, et régulièrement désinfectés. Chaque jour, hiver comme été, les frais fixes s’élèvent à 35.000 euros.
Ce parc est un zoo privé et indépendant, qui ne reçoit aucune subvention.
SPECTACLES
LA BAIE DES LIONS DE MER UNE INSTALLATION GIGANTESQUE
Le spectacle d’otaries est exceptionnel, tant par le gigantisme de l’installation que par les méthodes novatrices utilisées. Il met en valeur les comportements naturels des otaries, nous sensibilise au problème de la pollution des océans, et dévoile l’intelligence extraordinaire des otaries qui n’a rien à envier à celle des dauphins !
Le public est émerveillé par les liens affectifs entre les soigneurs et leurs otaries, y compris les mâles dominants qui peuvent pourtant se révéler dangereux ; on aurait tendance à l’oublier en voyant Pablo et Watson (350kg !) jouer dans l’eau comme deux copains à la piscine !
TIGER WORLD ! UN SPECTACLE EPOUSTOUFLANT
La salle apparaît comme une immense caverne abritant un temple khmer et s’ouvrant sous la montagne au cœur de la jungle ; 53 mètres de diamètre, 2000 sièges individuels à dossier avec visibilité totale, chauffée en hiver, climatisée en été. On y pénètre par une grotte préhistorique ornée de gravures rupestres, sous des cascades qui jaillissent d’une falaise haute de 16 mètres.
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Puis la voix du narrateur laisse la place à un homme seul parmi neuf tigres du Bengale (7 tigres classiques et 2 tigres blancs) : une magnifique démonstration de dressage en douceur Le spectacle commence par un film pédagogique qui est diffusé sur un écran de quarante-trois mètres. Destinée à mettre en valeur l’animal, sa beauté, ses capacités physiques.
De gros moyens techniques et artistiques accompagnent le spectacle, notamment la descente de la cage. Jamais personne n’avait intégré un grand groupe de tigres dans un décor aussi grandiose, un univers où la poésie se mêle à la violence des éléments déchaînés. TIGERWORLD nous fait rêver d’un monde où l’homme, au lieu de détruire la biodiversité, dialoguerait avec les fauves et toutes les forces de la nature.
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Le dresseur tient en main une tige de bambou qui sert à guider, permet d’offrir une récompense tout en gardant une distance de sécurité ; il attire l’attention de l’animal et lui fait comprendre la direction à suivre. La chambrière ou la badine (touchette) n’ont pas pour fonction de frapper l’animal ! Elles vont le chercher, l’encadre, le guide.
Monique HAULOY
Ce fût quand même une très belle journée même si nous n’avons pas pu voir le dernier spectacle.
Un grand merci à Yvette et à l’U.R.E.